Christophe Jacrot… petits coins de paradis

La pluie est parfois présage de lumières somptueuses, d’aplats vernis et de miroirs d’eau… mais c’est après, lorsque les trombes sont loin et que les nuages sont dispersés. Car pendant le déluge, les appareils sont au sec dans leur étui… sauf celui de Christophe Jacrot qui débusque sous les gouttes une émotion poignante.

Le parapluie n’est pas seulement tache de couleur qui tranche dans un décor lavé, c’est également l’accessoire qui, en masquant le visage du sujet, permet à chacun de projeter son imagination, de peupler ce petit coin de paradis.

La pluie est également pour Christophe Jacrot l’occasion de dévoiler une sensualité cachée. Chevilles et mollets tranchent à Paris comme à Hong Kong avec la froideur géométrique de la ville.

Tranches de vie, instantanés d’une histoire qu’il ne tient qu’à nous de prolonger dans le passé ou le futur… ou de se contenter tout simplement d’admirer le cadrage léché et l’élégance des couleurs.

Chez Christophe Jacrot, la ville est souvent vue au travers d’un rideau de pluie, mais elle peut également se découper avec une étonnante netteté, qui n’exclue pas une certaine forme d’humour et de dérision.

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